Les latrines, individuelles et collectives
Des microcrédits pour construire des latrines familiales ont été accordés aux familles volontaires jugées solvables pour les remboursements. C’est ainsi que dans un premier temps 400 latrines environ ont été construites dans les concessions[1], doublées de puisards pour les eaux usées. Interrompu en 2005, suite à la famine qui empêcha beaucoup de remboursements, le programme reprit en 2008, à la suite de dons dédiés à ce projet. Aujourd’hui, plus de 600 latrines familiales ont été construites, les villageois se groupant souvent pour le gros œuvre. La vidange à terme des latrines reste à résoudre.
Parallèlement, plusieurs groupes sanitaires collectifs payants furent construits sur l’initiative d’associations, de commerçants et même de personnes privées.
Dans le même temps, plusieurs groupes ont été construits dans des écoles.
Dans les villages périphériques ont été récemment installées des latrines familiales temporaires adaptées aux possibilités financières des familles, pour accompagner le programme d’accès à l’eau potable financé par l’AESN (Agence de l’Eau Seine Normandie).
Il est trop tôt pour en évaluer les résultats.
Voir aussi :
Le problème des ordures ménagères
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[1] En Afrique, terrain le plus souvent clos, regroupant autour d’une cour un ensemble d’habitations occupées par une famille.