Nos principales actions:
– L’ACCÈS A L’EAU POTABLE –L’AMELIORATION DE LA PRODUCTION AGRICOLE – LE DÉVELOPPEMENT DU MARAICHAGE PAR IRRIGATION – L’ASSAINISSEMENT – LES ÉCHANGES SCOLAIRES – ÉQUIPEMENT CUISINE AU GAZ – PLANNING FAMILIAL .
L‘association a pour objectifs à la fois une aide au développement économique et sociétal de Dogondoutchi au Niger et le déploiement de échanges culturels et humains entre habitants de Dogondoutchi et Orsay dans le cadre du jumelage entre les deux communes. La coopération commencée en 1992 a abouti en 1996 à la fondation de l’Association et en 2010 à la célébration du jumelage entre nos 2 villes.
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Nos principales actions actuelles :
Sur le plan économique :
Développement du maraîchage: Il y a à Dogondoutchi une zone de maraîchage autour de la « mare Tapkin Saw ». Ces jardins produisent traditionnellement des légumes verts et des salades, très prisés dans la région car ils permettent de va
rier les rations alimentaires. Quant à la pomme de terre, légume inconnu dans la région, elle a été introduite en 2005, par le président des maraîchers qui a répondu à l’offre de semences d’une coopérative bretonne et a très bien réussi. Devant le souhait de réaliser une 2° récolte par an, notre association a cautionné les prêts nécessaires à l’achat de semences.
Mais comme la saison des pluies ne dure que 3 mois, on s’est orienté vers la mise en place de zones maraîchères irriguées toute l’année grâce à des forages profonds. Dogondoutchi et plusieurs villages de la commune en seront bénéficiaires. De 2016 à 2019 un premier projet de Sécurité Alimentaire cofinancé à parts égales par l’AFD (Agence Française de Développement) et le Niger, avec une contribution complémentaire de ASF-Suisse (Agriculteurs sans Frontière) a permis d’équiper 33 ha pour l’irrigation 12 mois/12 de 4 sites maraichers à Dogondoutchi et de construire deux magasins réfrigérés de 200 t chacun pour la conservation de pomme de terre avant commercialisation.
En 2020, un deuxième projet de Sécurité Alimentaire a été monté à l’échelle du département de Dogondoutchi. Le financement par l’AFD et le Niger acquis en avril 2021 permettra la création de 3 sites maraichers irrigués à partir de forages profonds dans les communes de Dogonkiria (2 sites) et Dankassari (1 site) pour une surface totale de 25 ha extensible à 75 ha, d’ici 2024.
Amélioration de la production agricole : la mise en place de champs-écoles à partir de 2008 a permis aux 170 agriculteurs qui ont décidé d’y participer d
‘enregistrer un rendement de leur production de mil de 70% supérieure à ce qu’elle était avec les méthodes traditionnelles et une augmentation très substantielle de leurs revenus. Les candidats bénéficient d’un prêt leur permettant d’acheter des semences améliorées et de l’engrais. Les Organisations Paysannes des villages permettent l’organisation du stockage des céréales, élément essentiel de réussite, et font jouer la solidarité entre les producteurs. Au fil des années ce programme a rencontré de nombreuses difficultés. Les sécheresse récurrentes (2011, 2017, 2020) ou au contraire l’excès d’eau (2015) ou encore les difficultés de commercialisation 2018-2019 ont gravement réduit les possibilités de remboursement des prêts de telle sorte que le budget disponible pour de nouveaux prêts n’a permis de soutenir que 52 agriculteurs pour la campagne 2021.
Accès à l’eau potable : depuis plusieurs années, la mairie de Dogondoutchi est engagée dans le creusement de 
puits dans les villages isolés de la commune. Avec l’aide de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie dans le cadre de la loi Oudin-Santini la réalisation de forages profonds et la rénovation de forages ou de puits existants a permis l’accès à l’eau sur 75 sites de la commune, incluant de nombreux villages où un système d’adduction d’eau a été réalisé. Après une série de travaux se 2011 à 2017 qui a conduit à la création et la réhabilitation de 103 puits et forages à Dogondoutchi. Au début 2021, 16 bornes fontaines ont été installées des deux nouveaux villages situés dans les communes situés au nord de Dogondoutchi, Carré Maïdah et Koumari grâce à de mini-adduction d’eau.
Assainissement : L’état sanitaire de la ville et des villages laissant fortement à désirer, notre soutien a pris 
des formes diverses : construction de latrines individuelles et collectives, de douches, éducation à l’hygiène… Avec l’aide du SIOM le ramassage des ordures est maintenant de mieux en mieux organisé, et les habitants prennent de plus en plus en charge les questions d’hygiène et de santé. Dans ce cadre 400 latrines ont été créées dans la ville entre 2011-2017. Pour les nouveaux villages de Carré Maïda et Koumari des actions similaires ont été entreprises pour améliorer l’assainissement : sensibilisation des populations et construction de latrines.
La cuisine au gaz pour lutter contre le déboisement
Le Niger étant maintenant producteur de gaz, il est moins couteux de faire la cuisine au gaz plutôt qu’au bois. De plus cela limite le déboisement. De 2017 à 2019, 350 familles (2450 personnes) sont passées de la cuisine au bois à la cuisine au gaz grâce à la mise en place de prêts qui permettent d’acheter le Kit gaz composé de la bouteille de stockage et du réchaud sécurisé. Cela correspond à une économie annuelle de 90 tonnes de bois et une économie de 10 € par famille et par mois, soit 55% de réduction. Du point de vue environnemental, l’économie est de 7,5 tonnes de bois par mois pour les 350 familles.
Débuté en août 2017, le projet de sensibilisation au planning familial dans les villages de la commune de Dogondoutchi est cofinancé par les fonds propres de l’association Échanges avec Dogondoutchi et le CD 91 à partir de janvier 2018, en partenariat avec l’AECIN à parts égales. Les différents objectifs étant :
- La lutte contre les mariages précoces
- L’ amélioration du bien-être des femmes et des enfants par l’espacement des naissances et l’utilisation des méthodes contraceptives modernes
- La contribution à une évolution des mentalités, notamment chez les hommes
L’animatrice qui se déplace de villages en villages a réalisé 168 interventions 2020 auxquelles ont participé 2776 femmes et 1557 hommes. Trente personnes relais ont été identifiées, 15 hommes et 15 femmes.
Sur le plan culturel :
« lire pour le plaisir » dans les écoles primaires : L’apprentissage de la lecture se 
fait en français, langue étrangère pour les élèves. Pour donner aux enfants le goût de la lecture, des malles remplies d’albums illustrés et de documentaires sont mises à la disposition des classes. Désormais ces livres sont choisis et achetés à Niamey par le responsable du projet. A la rentrée 2020, La commune de Dogondoutchi compte 17000 élèves répartis entre 87 écoles. 77 malles contenant au total plus de 7000 livres circulent entre les écoles.
Les échanges entre classes jumelées : Depuis 2009, cinq à huit classes primaires d’Orsay et autant de classes de 
Dogondoutchi sont jumelées.Des correspondances sont échangées 2 ou 3 fois par an. Bonheur pour les enfants des 2 côtés de nouer ces amitiés lointaines.
La fourniture de matériel pédagogique aux écoles maternelles.
l’appui aux 2 centres culturels de Doutchi : abonnements à des revues et fourniture d’ordinateurs.
Comment travaillons-nous ?
Toujours en lien étroit avec les responsables locaux :
L’initiative revient toujours aux Nigériens, et le rôle de l’association orcéenne consiste surtout à apporter une formation, à favoriser les échanges culturels, à trouver des sponsors pour les actions qui nécessitent un financement, à évaluer les réalisations et vérifier l’emploi des fonds. Notre action se situe essentiellement sur le long terme :il s’agit
Vue satellite de Dogondoutchi et des communes limitrophes
d’aider les habitants de Doutchi à prendre leur sort en mains de telle façon qu’ils assurent eux-mêmes leur développement et puissent un jour se passer de notre aide. Le suivi des opérations se fait par échanges fréquents de courriel, de conversations téléphoniques, de voyages de travail à Doutchi des responsables orcéens et d’invitations à Orsay de responsables nigériens.